A 5 h 01 GMT, 6 h 01 en France métropolitaine, ce mardi 4 février, les droits de douane annoncés par Donald Trump à l’encontre des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, auraient dû entrer en vigueur, conformément aux décrets signés samedi. Des pénalités de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada (sauf énergie) et de 10 % supplémentaires sur celles originaires de Chine étaient programmées.
L’Union européenne, pour qui rien n’était encore décidé, attendait l’arme au pied, Donald Trump ayant souligné vendredi 31 janvier qu’il comptait « absolument » la cibler. Elle a promis de répondre « fermement », comme l’ont fait les gouvernements mexicain et canadien.
Ils ont obtenu gain de cause, au moins momentanément. Douze heures avant l’heure fatidique, les Etats-Unis ont levé leur menace sur les biens en provenance du Mexique, puis du Canada… pour un mois. A la Bourse, les actions des constructeurs et des équipementiers automobiles ont connu les montagnes russes. Avec un certain soulagement, mais pas complet. Les discussions sont toujours en cours.
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