Dix jours après le lancement, le 13 juin, de l’opération israélienne « Rising Lion » sur l’Iran, et au lendemain des spectaculaires frappes américaines sur trois sites nucléaires iraniens, dont la très symbolique installation de Fordo, il n’est pas un expert pour oser s’aventurer à pronostiquer la capacité à durer du régime iranien, sur le strict plan militaire, tant son arsenal, sa hiérarchie militaire et ses moyens de défense apparaissent diminués. « La défaite militaire est déjà effective, claire. La question, c’est, est-ce que cela va aboutir à un changement de régime ou pas ? », résume un expert militaire spécialiste des questions aériennes.
Quelques heures après les frappes américaines, l’Iran a bien répliqué, dimanche 22 juin. Une trentaine de missiles ont été tirés en deux salves, selon des sources militaires israéliennes, occasionnant des destructions importantes sur des zones résidentielles de Tel-Aviv et la ville voisine de Ness Ziona. Une douzaine de personnes ont été blessées dans cette réplique. Mais ces salves sont surtout venues illustrer les capacités limitées de riposte de Téhéran, dont l’intensité des frappes n’a fait que décroître depuis le début de la guerre ouverte avec Israël.
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