ARTE – DIMANCHE 3 AOÛT À 20 H 05 – DOCUMENTAIRE
« Je m’appelle Liza, Liza avec un Z ! » De sa singularité, Liza Minnelli, née en 1946, a fait une chanson, histoire de mettre les points sur les « i » avec humour, presque chaque fois qu’elle monte sur scène. Prononcez « Laïza ». Oui, elle est la fille de Judy Garland (1922-1969), la « petite fiancée de l’Amérique », la Dorothy du Magicien d’Oz (Victor Fleming, 1939), et de l’immense réalisateur de comédies musicales Vincente Minnelli (1903-1986). Oui, enfant, elle faisait du vélo dans les studios de la MGM comme d’autres allaient au parc. Oui, à 13 ans, Gene Kelly (1912-1996) lui offrait sa première télévision avec un pas-de-deux, réinterprétation d’une scène qu’il avait tournée dix-sept ans plus tôt avec sa mère. Mais non, Liza Minnelli ne se laissera jamais écraser par le poids de cette dynastie.
« Si Hollywood était une famille royale, Liza serait notre princesse héritière », disait Fred Astaire (1899-1987) dans un documentaire de 1974. Son talent se déploie à l’adolescence et Judy Garland saura lui transmettre le témoin sur les planches de Londres et de Broadway, mettant en scène une étrange amitié mère-fille. Liza restera loyale à cette mère aimante mais souffrante, tout en inventant avec extravagance son propre chemin. C’est cette histoire, peu commune dans le Hollywood des années 1960, que raconte le délicat documentaire de Lucie Cariès, Liza Minnelli, la dernière héritière d’Hollywood.
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