Derrière la ligne de production Lancôme, Fanny Krawiec enfile ses gants de protection. Du carrousel, elle retire délicatement un flacon orange d’Idôle Nectar, l’un des parfums de la marque de L’Oréal. « Celui-là, c’est le flacon pêche. Il est produit ici, en trois formats, 25 ml, 50 ml et 100 ml », explique l’opératrice âgée de 34 ans, employée en intérim, depuis fin 2024, dans l’usine du groupe français située à Gauchy (Aisne).
La grande majorité de cette unité ouverte en 1986 est consacrée à la production de parfums Lancôme, Saint Laurent, Armani et Valentino, les plus grosses marques de fragrances du groupe français aux 43,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Quelques lignes sont aussi dévolues à la production des flacons Prada, licence arrachée par L’Oréal au groupe Puig en 2018. En 2026, ce sera le tour de Miu Miu, autre licence que détenait le groupe espagnol. « Et bientôt, il y en aura peut-être d’autres », savoure Antoine Vanlaeys, directeur des opérations du groupe L’Oréal, en faisant allusion à Gucci, Balenciaga et les autres marques du groupe Kering, dont L’Oréal est en train de racheter la division beauté pour un montant de 4 milliards d’euros.
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