Nigel Farage, le chef de file du parti populiste ReformUK, devait être auditionné mercredi 3 septembre, à Washington, par les membres de la commission justice de la Chambre des représentants des Etats-Unis sur l’état de la liberté d’expression au Royaume-Uni. Face à Jim Jordan, un proche allié de Donald Trump, le député britannique, dont le parti, ReformUK, fait la course en tête dans les sondages et qui se voit déjà à Downing Street, devait saisir l’occasion pour aborder le cas de Lucy Connolly, considérée par l’extrême droite britannique comme une des principales victimes des supposés abus du gouvernement travailliste de Keir Starmer.
L’assistante maternelle de 42 ans a été condamnée à trente et un mois de prison ferme en octobre 2024 pour incitation à la haine raciale. Elle avait posté un tweet, le 29 juillet 2024, jour du drame de Southport lors duquel trois fillettes ont été poignardées à mort par un adolescent, appelant aux « expulsions de masse immédiates » et pressant ses milliers d’abonnés en ligne à « mettre le feu » aux hôtels hébergeant des demandeurs d’asile. Cette habitante de Northampton, mariée à un conseiller municipal conservateur, réagissait à une rumeur attribuant à tort la tuerie à un demandeur d’asile.
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