Blocage de l’aide humanitaire, droit international humanitaire bafoué, occupation de l’armée israélienne d’une partie de la bande de Gaza, multiplications des exactions contre les Palestiniens en Cisjordanie et accélération de la colonisation… Un an et demi après les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023 et le début de la riposte militaire israélienne pour détruire l’organisation islamiste, la situation n’est jamais apparue aussi dramatique dans les territoires palestiniens.
Réunis, lundi 14 avril, à Luxembourg, les ministres des affaires étrangères européens ont eu beau déplorer la situation « catastrophique » à Gaza ou en Cisjordanie, pour reprendre le terme d’Annalena Baerbock, la cheffe de la diplomatie allemande, ou « condamner le blocus total de Gaza », comme l’a fait la haute représentante de l’Union européenne (UE), Kaja Kallas, demandant une nouvelle fois la reprise des négociations pour un cessez-le-feu, l’accès sans entrave de l’aide humanitaire et la libération des otages du Hamas, dans l’ensemble, les Vingt-Sept semblaient largement résignés face à la situation inextricable.
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