Le 27 juillet, 4 200 hectares sont partis en fumée sur les îles de Cythère, d’Eubée et dans la région d’Athènes. Fin juin, un incendie a ravagé plus de 4 500 hectares sur l’île de Chios, au nord de la mer Egée, et menacé les champs de pistachiers lentisques, d’où est extraite la mastiha, une résine unique au monde utilisée dans l’alimentation, et les industries pharmaceutique et cosmétique. Et puis, entre le 22 et le 24 juillet, « la catastrophe écologique la plus grave de la saison », selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) a eu lieu dans le Péloponnèse, à Feneos, dans les montagnes proches de Corinthe. Plus de 1 100 hectares de sapins de Céphalonie, une espèce incapable de se régénérer naturellement après un incendie, ont été détruits dans une zone protégée par le réseau européen Natura 2000.
Malgré ce tableau noir, la Grèce fait face en cet été 2025 à la menace des incendies avec des effectifs plus importants que jamais. Après avoir effectué près de 1 600 recrutements en un an, le pays compte désormais 18 000 pompiers dont 2 500 saisonniers et plus de 1 500 gardes forestiers. Cent soixante-quatre camions neufs ont également été livrés aux sapeurs-pompiers et le pays dispose de 85 avions.
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