La crise du cognac et le trou d’air des ventes de champagne secouent le leader du secteur, le groupe LVMH. Le géant du luxe, soucieux de réduire ses coûts, a annoncé son intention de supprimer à terme près d’un millier de postes dans sa filiale Moët Hennessy qui regroupe ses activités vins et spiritueux, soit 10 % de ses effectifs estimés à 9 400 salariés. Un projet dévoilé dans un message adressé aux salariés, mercredi 30 avril, selon les informations de La Lettre. Ces suppressions de postes se feraient, selon la direction, sans plan social, en comptant sur le non-remplacement des départs.
Le coup est rude pour une activité qui volait de record en record, portée par le succès du cognac aussi bien en Chine qu’aux Etats-Unis. LVMH prônait, alors, le développement à marche forcée du vignoble charentais face à ses prévisions d’une croissance continue des ventes. Las. En 2022, les premiers signes d’essoufflement sont apparus. Avant de faire place à une forte décélération de la progression des exportations sur ces deux marchés-clés, après le choc de la crise liée au Covid-19, puis celui de l’inflation, assortie de la volonté de Pékin de taxer les importations.
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