C’est l’ordre naturel des choses : la dernière image marquante est très souvent celle qui imprime la rétine. De ce quart de finale aller de Ligue Europa contre Manchester United (2-2), jeudi 10 avril, les supporteurs présents au Groupama Stadium garderont donc en mémoire celle d’un Rayan Cherki triomphant au pied de la tribune latérale, quelques secondes seulement avant le coup de sifflet final. Le jeune attaquant venait d’arracher le match nul pour l’Olympique lyonnais (90ᵉ+5).
A l’issue de cette première manche et à une semaine du retour à Old Trafford, les Gones sont toujours dans le coup. Ils peuvent encore croire à une quatrième qualification pour le dernier carré d’une Coupe d’Europe, comme en Ligue des champions en 2010 et 2020, comme en Ligue Europa en 2017. Mais à tête reposée, une fois l’euphorie de la fin de match envolée, ils regretteront peut-être – et plus encore s’ils sont éliminés la semaine prochaine – de ne pas avoir assommé leur adversaire plus tôt.
« Je pense qu’on mérite mieux que ce nul, on a fait un gros match », lançait après la rencontre un Cherki lucide, qui ne se laissait pas griser par son but égalisateur. Au bout de cette soirée lyonnaise s’entrechoquent donc deux sentiments ambivalents : le soulagement d’avoir préservé ses chances de qualification et la frustration de ne pas avoir accru celles-ci, surtout au regard de la deuxième période.
Il vous reste 73.64% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.