Un juge de l’immigration de Louisiane a acté, vendredi 11 avril, que les Etats-Unis pouvaient expulser Mahmoud Khalil, étudiant diplômé de l’université Columbia et leader des manifestations étudiantes propalestiniennes, sur la base de l’argument de l’administration Trump selon lequel il représente un risque pour la sécurité nationale.
Le juge, Jamee Comans, a rendu sa décision à l’issue d’une audience de près de deux heures. Selon lui, la présence de Mahmoud Khalil sur le territoire américain entraîne « des conséquences potentiellement graves en matière de politique étrangère », ajoutant que le gouvernement avait « établi par des preuves claires et convaincantes qu’il est expulsable ».
Mahmoud Khalil peut faire appel de cette décision. Il avait participé à des manifestations de soutien au peuple palestinien à l’université et avait été arrêté par des agents fédéraux de l’immigration le 8 mars à New York, puis transféré dans un centre de détention pour immigrants à Jena, en Louisiane.
Les avocats de Mahmoud Khalil ont contesté la légalité de sa détention, affirmant que l’administration Trump tentait de réprimer la liberté d’expression. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a déclaré qu’il pouvait expulser Mahmoud Khalil parce que sa présence aux Etats-Unis menace la politique étrangère du pays.
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