Les quatre clubs français connaissent leurs adversaires pour la Ligue des champions après le tirage au sort effectué jeudi 29 août. Pour cette nouvelle saison, la formule de la prestigieuse coupe d’Europe a radicalement changé.
Fini les huit poules de quatre, place désormais à une poule unique de 36 clubs avec des rencontres qui vont débuter le 17 septembre et s’étirer jusqu’au 29 janvier. Chaque équipe va en affronter huit autres au cours d’une première phase – avec quatre rencontres à domicile et quatre à l’extérieur. Retrouvez les clubs que vont affronter les clubs français :
- Le Paris Saint-Germain, champion de France en titre, affrontera à domicile Manchester City, l’Atletico Madrid, le PSV Eindhoven et Girone ; et à l’extérieur, le Bayern Munich, Arsenal, Salzbourg et Stuttgart.
- De son côté l’AS Monaco affrontera à domicile le FC Barcelone, Benfica, l’Etoile rouge de Belgrade et Aston Villa ; et jouera à l’extérieur contre l’Inter Milan, Arsenal, le Dinamo Zagreb et Bologne.
- Pour sa première dans cette compétition, le Stade Brestois – qui jouera ses rencontres à Guingamp – affrontera à « domicile » le Real Madrid, le Bayer Leverkusen, le PSV Eindhoven et Sturm Graz ; et à l’extérieur le FC Barcelone, le Shaktar Donetsk, Salzbourg et le Sparta Prague.
- Le Lille Olympique Sporting Club (LOSC) jouera lui à domicile contre le Real Madrid, la Juventus, le Feyenoord Rotterdam et Sturm Graz ; et à l’extérieur contre Liverpool, l’Atletico Madrid, le Sporting Portugal et Bologne.
Plus d’affiches pour plus de dotations
L’objectif avoué de cette nouvelle formule de Ligue des champions : : offrir plus d’affiches et de duels entre grosses écuries et augmenter les dotations. A l’issue de cette phase initiale (du 17 septembre au 29 janvier), les huit premiers seront qualifiés directement pour les 8e de finale, les formations classées de la 9e à la 24e place se disputant les huit derniers tickets au cours de barrages aller-retour.
Face à la complexité d’un tel tirage, qui aurait duré trois heures s’il avait dû être effectué intégralement à la main, l’UEFA s’est adjoint les services de deux entreprises pour automatiser la procédure. AE Live, spécialiste des données dans le sport, a fourni ainsi un logiciel qui a déterminé en direct les huit adversaires du club dont la boule a été sélectionnée manuellement dans l’un des quatre saladiers disposés sur la scène. L’ordinateur a dû respecter deux critères : une équipe ne pourra pas jouer contre un pensionnaire de son propre championnat ni affronter plus de deux représentants d’une même ligue.
Interrogée sur les soupçons de manipulation et les menaces de piratage, l’UEFA s’était voulue rassurante. « Tout le monde sait que l’intégrité est très importante pour nous. Les faits parlent d’eux-mêmes, libres aux gens de nous faire confiance ou pas. L’UEFA n’est jamais intervenue dans l’élaboration des codes par AE Live », avait assuré mercredi Giorgio Marchetti, le vice-secrétaire général de la Confédération européenne.