La Maison Blanche a défendu mercredi 11 juin la réponse de Donald Trump aux manifestations à Los Angeles, et affirmé que le président − qui a déployé des milliers de militaires en Californie − ne laisserait « jamais la loi de la rue régner en Amérique ». « Le devoir le plus basique de l’Etat est de préserver l’Etat de droit, et ce gouvernement embrasse cette responsabilité sacrée », a déclaré lors d’un point presse la porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt.
La porte-parole est également repartie à l’offensive contre le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui a « attisé les flammes » de la contestation et « diabolisé » les agents fédéraux de la police de l’immigration (ICE). M. Trump, qui entretient une inimitié publique envers l’élu démocrate, avait promis mardi de « libérer » Los Angeles et qualifié les manifestants d’« animaux ».
Heurts parfois violents

Depuis vendredi dernier, la deuxième plus grande ville américaine est le théâtre de heurts sporadiques, parfois violents, opposant des protestataires qui dénoncent les descentes de l’ICE contre les immigrés clandestins aux forces de l’ordre en tenue antiémeute.
Selon le président américain, les manifestants sont des « insurgés rémunérés », affirmant que certains disposaient d’équipement antiémeute professionnel, mais la Maison Blanche a refusé de commenter qui, selon lui, aurait payé les protestataires.
« C’est une bonne question que le président soulève, et nous nous penchons dessus, pour savoir qui finance ces insurgés », a répondu Karoline Leavitt, interrogée par l’Agence France-Presse sur les déclarations du président de 78 ans.