« La plus Française des chanteuses américaines », selon la formule consacrée, s’installe jusqu’au 6 juillet pour huit soirées à l’Olympia, temple parisien du music-hall. Une belle consécration pour Melody Gardot, 40 ans, qui attend de surcroît un heureux événement. Enceinte de huit mois, elle a dû en revanche annuler ses participations aux festivals de l’été.
La première, jeudi 26 juin, était donc particulière devant un public encore plus acquis à sa cause que d’ordinaire. Avec son patronyme convoquant un symbole tropézien, Melody Gardot s’est imposée dans le seul secteur aujourd’hui vendeur du jazz, le vocal : de la chanson qui comporte aussi des éléments de blues et de folk, de pop et de musiques d’ailleurs. En ce qui concerne Melody Gardot, le prisme est lusitanien, bossa-nova ou fado.
Il vous reste 79.28% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
