Zélie est un peu anxieuse en attendant son injection de vaccin contre le méningocoque B. L’adolescente de 16 ans a entendu parler sur les réseaux sociaux de la mort d’une femme de 18 ans des suites d’une méningite provoquée par la bactérie, le 3 février, dans la métropole rennaise. Elle n’a donc pas longtemps hésité quand un centre de vaccination a ouvert dans son établissement, le lycée Bréquigny, dans le sud de Rennes, jeudi 13 mars. « Ça me rassure, comme ça, j’aurai moins de risque d’être touchée », confie-t-elle.
A quelques pas d’elle, devant les cinq box d’injection drapés de rideaux noirs, Léopold, 17 ans, raconte avoir été convaincu par un de ses professeurs. « Je suis plutôt motivé, mourir en l’espace de quelques jours, ça fait peur », souffle-t-il. Un peu plus loin, dans la salle de surveillance post-injection, Paul, sourire aux lèvres, attend les quinze minutes réglementaires avant de partir. Comme lui, tous ses amis veulent se faire vacciner, pour ne pas risquer d’attraper cette « maladie dangereuse qui attaque le cerveau ». « Et puis, la vaccination, c’est important, on l’a vu en cours de SVT il y a quelques années », rappelle-t-il.
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