« Nous avons la conviction que nous pouvons avoir un partenariat en matière de terres rares, de minerais critiques, et que nous pouvons développer des filières pour les valoriser en prenant l’exemple du photovoltaïque : vous avez toutes les composantes pour développer une telle filière », s’enthousiasmait Emmanuel Macron, le 23 avril à Antananarivo, au côté de son homologue malgache, Andry Rajoelina, lors de sa visite d’Etat sur la Grande Ile. Officiellement, il n’a pas été question de minerais critiques lors de leur tête-à-tête, bien que la France et Madagascar aient déjà engagé des discussions, avant ce déplacement, en vue d’aboutir à un protocole d’accord.
Dans ce domaine, l’île de l’océan Indien dispose d’un vaste potentiel. Le nickel et le cobalt étaient une nouvelle fois, en 2023, ses premiers produits d’exportation en valeur. Madagascar possède par ailleurs 8 % des réserves mondiales de graphite, selon les estimations. Des ressources aujourd’hui très recherchées dans la compétition que se livrent les grandes puissances pour mener à bien leur transition énergétique.
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