Une troisième personne a été placée en garde à vue dans le cadre de l’enquête liée au meurtre de la petite Louise, retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi dans un bois de l’Essonne.
La fillette avait disparu vendredi, alors qu’elle rentrait chez elle après avoir passé la journée au collège.
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Louise, 11 ans, retrouvée morte dans un bois en Essonne
L’enquête continue. Un homme a été placé en garde à vue du chef de meurtre sur une mineure de 15 ans, ce mardi soir, annonce Grégoire Dulin, procureur de la République d’Évry. Âgé de 23 ans, il a été interpellé par les enquêteurs de la Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines 78, dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet après le meurtre de Louise, une fillette de 11 ans retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi.
Un autre homme et sa mère également en garde à vue
Cette garde à vue s’ajoute à deux autres, toujours en cours, a appris ce lundi soir le service-police justice de TF1. Depuis 14h55, un homme, âgé de 23 ans, est en garde à vue du chef de « meurtre sur une mineure de 15 ans ». Depuis 15h10, une femme, âgée de 55 ans, est sous la même mesure du chef de « non-dénonciation de crime ». Selon les informations de LCI-TF1, il s’agit d’une mère et de son fils. Le jeune homme « présenté comme légèrement marginal » a été interpellé à Rouen (Seine-Maritime) au domicile de sa mère, soit à plus de 150 kilomètres du lieu de la découverte du corps sans vie de la victime, a appris notre rédaction de sources policières.
Des vérifications sont en cours afin de déterminer leur éventuelle implication dans la commission de ces faits. Dans l’attente, le parquet rappelle que chaque personne placée en garde à vue bénéficie du droit au respect de la présomption d’innocence.
Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège d’Épinay-sur-Orge vendredi après-midi, avait été retrouvé vers 2h30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’établissement scolaire.
L’autopsie, réalisée à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes, a permis « de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales », selon le parquet d’Évry.