Windows, Teams, les environnements de Microsoft évoquent un peu l’Hotel California de la célèbre chanson des Eagles : l’accueil est sympathique, mais c’est compliqué d’en sortir. Un principe qui vaut quand on est client, bien sûr, beaucoup moins quand on est salarié. Microsoft, la deuxième entreprise la plus valorisée du monde en Bourse, pesant 3 650 milliards de dollars (3 090 milliards d’euros), vient de lancer une seconde vague de licenciements en moins de trois mois.
Le géant américain a lancé, mercredi 2 juillet, un plan visant à réduire de 4 % ses effectifs, du siège social de Redmond, dans l’Etat de Washington, aux équipes de la Xbox. Le groupe employant 228 000 salariés à fin juin 2024 – son dernier décompte –, quelque 9 000 personnes vont se retrouver sur le carreau, s’additionnant aux 6 000 ayant déjà été débarquées en mai. En y ajoutant les coupes régulières de centaines de personnes ici et là, cela finit par ressembler à une hémorragie.
Microsoft ne licencie pas à tour de bras pour affronter des vents contraires ; l’objectif affiché est celui de la performance. Le 30 avril, le groupe a publié un bénéfice net de 25,8 milliards de dollars (+ 18 %) pour les trois mois allant de janvier à mars 2025. Et puisqu’en matière boursière tout est affaire d’anticipation, le groupe battait alors les prévisions des analystes pour le quatrième trimestre d’affilée.
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