Le gardien de but de l’AC Milan a été évacué sur civière et transporté à l’hôpital, vendredi soir, après un violent choc à la tête avec un coéquipier.
Le club italien a précisé dans un premier temps que Mike Maignan souffrait d' »un traumatisme crânien » et qu’il était « conscient ».
« Les examens réalisés à l’hôpital sont ressortis négatifs (pour un traumatisme crânien) », a précisé ensuite le club lombard.
Un vent d’inquiétude a parcouru les travées du stade de l’Udinese. Vendredi soir pour la rencontre à Udine entre l’Udinese et l’AC Milan, le portier du club milanais a été victime d’un violent choc à la tête. A la 51e minute, tous les spectateurs du Bluenergy Stadium ont retenu leur souffle lorsque Mike Maignan, sorti de sa surface de réparation pour repousser un contre adverse, a percuté de plein fouet, tête contre tête, son défenseur Alex Jimenez. Le gardien de l’équipe de France s’est effondré au sol et a été entouré par ses coéquipiers qui ont aussitôt appelé l’encadrement médical du Milan. Les services de secours sont ensuite rentrés sur le terrain et ont évacué Maignan sur une civière sous les applaudissements.
L’AC Milan a précisé dans un premier temps qu’il souffrait d’« un traumatisme crânien » et qu’il était « conscient ». Puis, « les examens réalisés à l’hôpital sont ressortis négatifs (pour un traumatisme crânien). Maignan va rester en observation et rentrera samedi matin à Milan », a précisé le club lombard.
La durée de son indisponibilité n’est pas encore connue alors que l’AC Milan a un rendez-vous très attendu le 23 avril face à l’Inter avec sa demi-finale retour de Coupe d’Italie, dernière compétition où il peut sauver sa très décevante saison.
Alex Jimenez a lui pu reprendre le match, avant de sortir à son tour quelques minutes plus tard, visiblement encore sonné.
Au moment de la sortie de Maignan, remplacé par Marco Sportiello, le Milan menait 2 à 0. Les Rossoneri se sont finalement imposés 4 à 0.
Des sifflets, quinze mois après les insultes racistes
Dans ce match, Mike Maignan a été très copieusement sifflé par les ultras de l’Udinese, quinze mois après y avoir été la cible d’insultes et cris racistes. A l’époque, il avait quitté le terrain, imité par ses coéquipiers, obligeant l’arbitre à interrompre brièvement le match ; cinq supporters de l’Udinese avaient été interdits de stade.
Ce vendredi encore la rencontre était placée sous haute surveillance puisque la veille une banderole injurieuse visant Maignan avait été déployée sur un pont à proximité du stade de l’Udinese.