L’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) appelle ses membres à se mobiliser, mardi 10 juin, contre le projet de rendre facultatifs, dans les communes de plus de 1 500 habitants, ces établissements publics qui accompagnent les personnes en difficulté, handicapées ou âgées ainsi que la petite enfance. « On veut éviter que le gouvernement dépose un amendement au Sénat, mardi ou mercredi, ou qu’il agisse plus tard », explique Luc Carvounas, maire socialiste d’Alfortville (Val-de-Marne) et président de l’UNCCAS.
La mesure a été annoncée par François Rebsamen, ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, lors du Roquelaure de la simplification de l’action des collectivités, le 28 avril. « Elle avait été identifiée par Boris Ravignon [maire divers droite de Charleville-Mézières, dans son rapport sur le coût du millefeuille administratif, remis en 2024], et correspond à une demande d’élus, car un CCAS est lourd en termes de gestion. Les conseils municipaux qui jugent nécessaire de le garder pourront le garder, et les autres pourront internaliser l’action sociale », fait-on valoir au ministère.
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