« Moi, moche et méchant 4 » sort en salles ce mercredi 8 juillet.
On va retrouver avec délice Gru, ses enfants, et les Minions.
Un succès mondial produit par des Américains, mais réalisé par des Français.
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Le WE
C’est un club qui ne cesse de grossir, celui des adeptes de « Moi, moche et méchant ». La saga est devenue la franchise d’animation la plus lucrative au monde, et l’Hexagone n’échappe pas à la « Gru-mania ». Gru, c’est ce méchant pas vraiment méchant, à la voix inclassable interprétée par Gad Elmaleh. « On ne sait pas s’il est russe, marocain, anglais ou albanais », sourit l’acteur lors de l’avant-première du 4ᵉ opus, dans les salles le 8 juillet.
Depuis le premier film, en 2010, Gru a été assisté par les Minions, des sbires qui parfois lui volent la vedette. La saga est bien américaine, mais tout est animé en France, comme on le constate dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
Chris Renaud, le réalisateur, a quitté les États-Unis il y a quinze ans pour rejoindre les studios parisiens. Il nous explique pourquoi il aime tant la « french touch ». Plus que la qualité du travail, il dit adorer les petits détails, comme l’écharpe de Gru, style hyper français, ou la chaudière dans la cuisine que l’on ne voit pas en Amérique du Nord. « On est partout et nulle part. Et les gens dans le monde entier peuvent se projeter », estime-t-il au micro de TF1.
Depuis quinze ans, des Français bâtissent lentement, mais sûrement, la légende de « Moi, moche et méchant ». De plus en plus nombreux et présents à l’écran, les Minions sont devenus la marque de fabrique du studio. Et il y a fort à parier que le quatrième opus ne sera pas le dernier.