Elle n’a pas hésité une seule seconde. Entre l’activité Accrobranche, prévue à 10 heures ce samedi matin, la sortie vélo, la séance manucure ou bien l’option transat, Maryse (le prénom a été changé) a choisi la position allongée, lunettes de soleil sur le nez, bercée par le son des cigales. « Mon programme ? Juste ne rien faire pendant deux heures ! », dit en souriant cette mère solo de deux enfants.
Elle vient d’achever, avec une dizaine d’autres femmes, le réveil musculaire en musique. Sur l’enceinte portable résonne la chanson Bella, de Gims, et les mamans, après quelques étirements, se laissent entraîner par des mouvements de danse, dans une ambiance détendue. L’une d’elles déclare : « Pilates Reformer, sur Insta, vous connaissez ? Vous avez vu le corps des filles ? On n’y est pas du tout ! » Eclat de rire général.
Sur les bords de la Méditerranée, à La Grande-Motte (Hérault), la mairie de Montpellier (union de la gauche et des écologistes) propose, depuis 2024, à des mères célibataires de venir passer deux journées de vacances avec leurs enfants. Baptisée « séjour de répit », l’initiative vise à permettre aux mamans de se reposer et de couper avec un quotidien souvent lourd à porter. Six week-ends sont organisés entre mai et juin, par quartiers, « afin que les femmes puissent créer des liens avec des personnes qui n’habitent pas loin de chez elles et se revoir ensuite », explique Géraldine Malatier, directrice du pôle solidarités et du centre communal d’action sociale à la mairie et à l’agglomération de Montpellier.
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