Les spectateurs présents, mardi 28 janvier au soir, pour les deux quarts de finale du Mondial disputés dans l’enceinte de l’Arena Zagreb, ont assisté à des scénarios improbables dont le handball a le secret. Deux rencontres conclues par une victoire sur le fil, celle de la Croatie face à la Hongrie (31-30) d’abord, puis trois heures plus tard, celle de la France contre l’Egypte (34-33), au terme d’un match très indécis.
Deux ambiances différentes en revanche. Emplie d’effusions de joie, de sourires et de décibels pour saluer la qualification, à domicile, de l’un de trois coorganisateurs de la compétition (avec le Danemark et la Norvège) ; marquée par la retenue dans le camp français, qui a dû attendre le visionnage par l’arbitre de la dernière action des Bleus – un tir de Luka Karabatic à trois secondes de la fin de la partie – avant de pousser un ouf de soulagement.
Quelles que soient les circonstances, le Français Aymeric Minne est plutôt du genre à masquer ses émotions sur un terrain de handball. Ce qu’on lui demande, c’est d’être mobile et décisif, et dans ce registre, le Nantais excelle depuis le début de ce Mondial.
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