« Nous vivons à l’ère de la puissance, portée par l’industrie du numérique et de l’intelligence artificielle, entretenue par la plupart des responsables politiques. Ce fondamentalisme de l’intelligence artificielle [IA] est présenté comme la seule voie, mais produit pourtant des conséquences sociales gigantesques. » C’est en ces mots que le philosophe Eric Sadin a ouvert le contre-sommet de l’IA : pour un humanisme de notre temps, lundi 10 février, dans un Théâtre de la Concorde comble, à Paris.
Cet événement, qu’il a lancé avec Eric Barbier, journaliste à L’Est républicain et membre du bureau national du Syndicat national des journalistes, s’est tenu à 400 mètres du Sommet pour l’action sur l’IA, qui se tient au Grand Palais lundi et mardi, et a réuni différentes professions déjà touchées par l’implantation de systèmes d’IA générative (IAG) dans leurs secteurs d’activité.
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