- Des cartons adaptés à la taille des produits pour limiter le suremballage ?
- Ce sera bientôt possible grâce à des machines spéciales.
- Les explications d’Anicet Mbida dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
Suivez la couverture complète
Bonjour ! La Matinale TF1
Lorsque l’on réalise une commande sur Internet, de temps en temps, les objets arrivent dans des cartons suremballés. On se retrouve alors avec un énorme carton avec beaucoup de rembourrage à l’intérieur. Certes, ce rembourrage permet de protéger la commande, mais ce n’est pas très écologique non plus. Tout ça, c’est peut-être bientôt fini. En effet, grâce à des machines spéciales, il sera possible de fabriquer des « cartons à la dimension de ce que l’on va mettre à l’intérieur
« , explique Anicet Mbida dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ». Ces packagings écoresponsables s’adaptent également quand le produit est en vrac ou lorsque l’on dispose des bouteilles les unes à côté des autres. Le journaliste détaille : « Il va scanner, il va calculer la taille du produit, il va découper le carton, le plier, l’assembler au millimètre près.
«
Les alternatives aux chips de polystyrène
Ces cartons du futur intéressent énormément les acteurs du commerce électronique car « ça leur permet de faire des économies de cartons d’emballage, mais également des économies de place, d’espace dans leur entrepôt ou dans les camions de livraison
« . Pour les consommateurs, c’est également intéressant quand il y aura moins de rembourrage dans les cartons. Et, même pour les produits fragiles, il existe une solution : de la mousse sur mesure pour remplacer les chips de polystyrène qui génèrent une pollution très importante. En effet, ces particules font partie des dix déchets les plus retrouvés dans les fonds marins. « Plutôt que d’avoir des plaques de polystyrène expansé, déjà moulées, là, on va couler une espèce de pâte dans un sachet et la pâte va gonfler, ça va créer une mousse qui va rentrer dans tous les petits interstices et ça va permettre comme ça de protéger le produit, de prendre exactement la forme de ce qu’on met à l’intérieur.
» Le problème ? Ce n’est pas biodégradable car il s’agit d’un dérivé du polystyrène expansé et donc un produit qui vient de l’industrie pétrochimique. Néanmoins, Anicet Mbida souligne que les ingénieurs continuent de chercher des alternatives plus durables. Certaines entreprises utilisent ainsi des frisures en carton valorisé ou en bois, du papier kraft recyclé. Autre solution : les chips de maïs. Ces particules de calage sont fabriquées à partir d’amidon de maïs. Non toxiques et biodégradables, elles ne laissent pas de résidu nocif dans l’environnement. Pour s’en débarrasser, rien de plus simple : elles se mettent dans le compost ou bien elles se dégradent naturellement dans l’eau, il suffit donc de les mettre sous l’eau.










