- L’ancien patron de l’Olympique Lyonnais s’apprête à officialiser sa candidature à la mairie de la ville de son cœur.
- Après le LR Laurent Wauquiez, homme fort de la droite locale, c’est Gabriel Attal pour Renaissance qui lui a apporté lundi son soutien.
- Il tentera de faire tomber le maire sortant écologiste Grégory Doucet, en poste depuis 2020.
Suivez la couverture complète
Élections Municipales 2026
Il est dans les starting-blocks. Alors qu’il doit officialiser sa candidature aux municipales 2026 ce vendredi lors d’une première réunion publique, l’ancien président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulaus, 76 ans, a reçu lundi un nouveau soutien de poids en la personne de Gabriel Attal, le secrétaire général du parti Renaissance.
« Nous avons décidé de rejoindre la dynamique de rassemblement initiée par Jean-Michel Aulas »,
a fait savoir l’ancien Premier ministre sur le réseau social X. « Loin des querelles partisanes, c’est une démarche d’apaisement pour les Lyonnais, et d’ambition pour Lyon que nous initions aujourd’hui avec Jean-Michel Aulas »
, qui a « toutes les qualités pour être un grand maire de Lyon »
.
À Lyon, l’élection municipale qui se tiendra en mars 2026 sera déterminante pour l’avenir de la ville. Fidèles à notre méthode de rassemblement, fidèles à nos valeurs et à nos priorités pour l’écologie, la sécurité, l’éducation et le développement économique, nous avons décidé… — Gabriel Attal (@GabrielAttal) September 22, 2025
Outre une « concordance de nos visions sur les questions de sécurité, de développement économique, de l’attractivité de la ville, il nous a donné satisfaction sur deux points qui étaient très importants pour nous : la transition écologique et la lutte contre les inégalités »
, a précisé à l’AFP Thomas Rudigoz, référent local du parti macroniste. « Nous serons associés à la gouvernance de la campagne »
, a-t-il ajouté, précisant que lui-même serait tête de liste dans le 5ᵉ arrondissement de Lyon.
Dans sa course à la maire de Lyon, dirigée depuis 2020 par l’écologiste Grégory Doucet, le chef d’entreprise avait déjà été adoubé par l’homme fort de la droite locale Laurent Wauquiez, obtenant le retrait de la candidate du maire LR du 2e arrondissement de Lyon, Pierre Oliver. Le parti présidé par Bruno Retailleau doit encore formellement lui accorder l’investiture officielle lors d’une réunion de sa commission nationale ce mardi en fin de journée.
Les soutiens à Jean-Michel Aulas se sont accélérés ces derniers jours avec également ceux de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) et du parti Horizons de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe. L’ex-patron de l’OL doit lancer sa campagne vendredi lors d’une première réunion publique à Lyon au H7, un incubateur de start-up installé dans le quartier de Confluence.
