A un an des élections municipales, le milieu politique gardois est en pleine effervescence. La fin de règne de deux maires Les Républicains (LR), Jean-Paul Fournier, à la tête de Nîmes depuis 2001, et Max Roustan, l’édile d’Alès, la sous-préfecture, depuis 1995, rebat les cartes de l’échiquier politique local, où le Rassemblement national (RN) ne cache pas ses ambitions. D’autant plus qu’à Nîmes – 150 000 habitants, la plus grande ville de l’Hexagone actuellement aux mains des Républicains – la succession du maire se déroule dans un climat de forte tension au sein de la majorité déchirée.
L’annonce, le 23 janvier, de la candidature aux élections municipales du premier adjoint, Julien Plantier, jeune disciple du maire, alors que le président de la communauté d’agglomération Nîmes Métropole, Franck Proust, un très proche de l’édile, était aussi sur les rangs, a ouvert une crise profonde.
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