Il fallait d’abord attendre le résultat de la primaire des socialistes pour connaître le nom de leur candidat aux élections municipales de mars 2026 à Paris. Puis, une fois le député de Paris Emmanuel Grégoire choisi par les militants, le 30 juin, il fallait encore patienter et connaître l’aboutissement de la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille, définitivement adoptée le 10 juillet et entièrement validée par le Conseil constitutionnel, le 7 août. C’est seulement après tout cela que les discussions sérieuses pourraient commencer à gauche, promettaient les intéressés.
L’annonce inattendue du premier ministre, François Bayrou, le 25 août, de solliciter un vote de confiance à l’Assemblée, le 8 septembre, à l’issue duquel il a été mis en minorité, a posé une nouvelle chape sur les enjeux municipaux, écrasés par le contexte national. C’est finalement les péripéties du parti Les Républicains pour la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris des 21 et 28 septembre et, surtout, le coup réussi de la maire du 7e arrondissement et ministre de la culture, Rachida Dati, pour mettre son parti en ordre de bataille derrière elle pour les municipales qui ont mis un coup d’accélérateur, voire de pression, à gauche.
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