Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Election présidentielle au Cameroun : Maurice Kamto dénonce le « rejet arbitraire » de sa candidature

août 8, 2025

Ukraine : Volodymyr Zelensky donne des gages à l’UE et à sa société civile en nommant un patron à la tête du Bureau économique

août 8, 2025

« Je continuerai ce combat » : le sénateur Duplomb, à l’origine du texte censuré, n’abdique pas

août 8, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
août 8, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Actualités
Actualités

Municipales : le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Espace PressePar Espace Presseaoût 8, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

  • Les Sages ont validé ce jeudi soir le nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille.
  • Les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement dans ces trois villes, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.
  • Une réforme critiquée, à gauche comme à droite.

Suivez la couverture complète

Élections Municipales 2026

Il faudra voter une fois de plus à Paris, Lyon et Marseille lors des élections municipales l’an prochain. Le Conseil constitutionnel a validé jeudi 7 août le nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille. Les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement par les citoyens, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.

Dans leur décision, les Sages ont relevé que pour les trois communes les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir « améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes », « conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions ».

Les conseillers des mairies centrales élus directement

La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard et soutenue par le gouvernement, avait été votée début juillet par l’Assemblée nationale malgré l’hostilité du Sénat.  Après promulgation, la « loi PLM » doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection : une urne pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille), qui élisent ensuite le maire, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).

À Lyon, la réforme entraîne même l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains lors des élections municipales. Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que « les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité ».

Résoudre une « anomalie démocratique »

La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la précédente « loi PLM ». Depuis 1982, la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement ou secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une composition parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune. L’inspirateur de la loi, le socialiste Gaston Defferre, avait par exemple été réélu maire de la cité phocéenne en 1983 grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite. Ce système d’élection par arrondissement avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles constituaient selon eux une « anomalie démocratique ».

Dans la capitale, la maire socialiste sortante, Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, avait ainsi vu dans la réforme une « manœuvre électorale » et un « coup politique de très bas niveau ». Le PS parisien, hégémonique au Conseil de Paris depuis 2001 et très solidement implanté dans les arrondissements de la moitié Est, avait par ailleurs estimé que le nouveau mode de scrutin avait été conçu pour servir les intérêts de Rachida Dati, la maire LR du VIIe arrondissement, qui ne cache pas ses ambitions pour ravir la ville. Le RN pourrait également en profiter pour faire son entrée au Conseil de Paris.

Une réforme qui divise à droite comme à gauche

Mais cette réforme est loin de faire l’unanimité, tant à gauche qu’à droite. À Lyon, le maire écologiste Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui aussi critiqué une réforme « brouillonne et clivante ». A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, également candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin « qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps » et « était injuste ». Sa probable adversaire, la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal, s’était élevée contre la réforme, tout comme le patron de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier (Renaissance).

Cette réforme bousculera-t-elle les équilibres politiques lors des prochaines élections municipales ? Réponse en mars 2026.


Victor GAUTIER avec AFP

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Ukraine : Volodymyr Zelensky donne des gages à l’UE et à sa société civile en nommant un patron à la tête du Bureau économique

Actualités août 8, 2025

« Je continuerai ce combat » : le sénateur Duplomb, à l’origine du texte censuré, n’abdique pas

Actualités août 8, 2025

Le taux de chômage stable à 7,5 % au deuxième trimestre, selon l’Insee

Actualités août 8, 2025

Vous avez peut-être de l’argent qui dort sur des comptes oubliés : comment savoir

Actualités août 8, 2025

Dépassés par les IA, pourquoi les Captcha pourraient disparaître

Actualités août 8, 2025

« Historique » : l’Arménie et l’Azerbaïdjan vont signer un accord de paix ce vendredi à Washington, selon Trump

Actualités août 8, 2025

« Les politiques de santé mentale doivent aller au-delà de l’offre de soins »

Actualités août 8, 2025

FutureGuessr : le jeu qui va vous faire prendre conscience de l’ampleur du changement climatique

Actualités août 8, 2025

Le PDG d’Intel aux prises avec Donald Trump et une entreprise en fort déclin

Actualités août 8, 2025

Actualité à la Une

Ukraine : Volodymyr Zelensky donne des gages à l’UE et à sa société civile en nommant un patron à la tête du Bureau économique

août 8, 2025

« Je continuerai ce combat » : le sénateur Duplomb, à l’origine du texte censuré, n’abdique pas

août 8, 2025

Le sénateur Laurent Duplomb n’exclut pas un nouveau texte pour réintroduire l’acétamipride

août 8, 2025

Choix de l'éditeur

l’ONU demande à Israël de « stopper immédiatement » son plan de contrôle militaire de l’enclave palestinienne

août 8, 2025

Le taux de chômage stable à 7,5 % au deuxième trimestre, selon l’Insee

août 8, 2025

Vous avez peut-être de l’argent qui dort sur des comptes oubliés : comment savoir

août 8, 2025

le feu est désormais « fixé » mais il ne sera pas éteint avant plusieurs jours

août 8, 2025

Dépassés par les IA, pourquoi les Captcha pourraient disparaître

août 8, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?