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Lointain descendant de Robocop, Murderbot (contraction de « meurtre » et « robot ») s’est baptisé tout seul de ce nom terrifiant. Androïde conçu pour assurer la sécurité des humains dans une galaxie dominée par de grandes multiplanétaires (comme on disait multinationales), Murderbot (Alexander Skarsgard) a réussi à désactiver les pare-feu qui empêchaient son intelligence artificielle d’exercer son libre arbitre, et envisage tout d’abord de le faire sur un mode sanguinaire.
Adapté d’une série de romans de Martha Wells, Journal d’un Assasynth (2017-2023, publiés en France à partir 2019 par L’Atalante), Murderbot relève à la fois de ces spéculations philosophiques provoquées par l’existence potentielle puis effective de machines pensantes et du space opera. Le tout est condensé en épisodes d’une demi-heure – le format généralement assigné à la comédie – dont la conception et la réalisation ont été confiées aux frères Chris et Paul Weitz, artisans polyvalents, à qui l’on doit aussi bien les excès adolescents d’American Pie que l’adaptation des Chroniques de Narnia.
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