Sébastien Lecornu compte-t-il sur la CFDT pour obtenir un accord de non-censure avec le Parti socialiste (PS) pour son futur gouvernement ? C’est la question qui se pose au regard du calendrier, qui privilégie les discussions avec les partenaires sociaux avant les rendez-vous avec la gauche. La stratégie ne porte pas encore ses fruits. Mercredi 24 septembre, au sortir de Matignon, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, s’est désolée de l’absence « de réponse claire » sur les demandes de l’intersyndicale et a annoncé une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale le 2 octobre.
Mais le PS surveille comme le lait sur le feu ces négociations. Son premier secrétaire, Olivier Faure, parle « quasiment tous les jours » avec Marylise Léon, mais également avec Sophie Binet, son homologue de la CGT. « La position de l’intersyndicale compte et celle de la CFDT a une saveur particulière pour les socialistes, car nous avons des positions convergentes. Nous sommes attentifs à chaque mot qu’elle prononce », détaille le député de l’Essonne Jérôme Guedj.
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