En novembre, Zohran Mamdani deviendra peut-être le nouveau maire de New York. Les obstacles sur la route de cet homme de 33 ans, vainqueur, le 24 juin, de la primaire démocrate pour les municipales, seront nombreux d’ici là. Mais l’exploit accompli fait frissonner le Parti démocrate, à la recherche de sa propre identité depuis l’élection présidentielle perdue par Kamala Harris en novembre 2024. A gauche toute, ou vers le centre ? Comment renouer avec les travailleurs modestes, les jeunes, les Latinos qui migrent massivement vers le camp trumpiste ? New York n’est pas seulement New York : la ville symbolise l’électorat des côtes, instruit et libéral, qui ne suffit plus aux démocrates pour gagner les élections. Mais elle est aussi l’Amérique dans toute sa diversité.
De simple élu à l’assemblée locale, Zohran Mamdani est devenu une figure nationale. Il n’est « pas très malin », a une « voix grinçante », mais avant tout, c’est un « dingue à 100 % communiste », a commenté Donald Trump sur son réseau, Truth Social, dans une sorte d’onction acide. « Beaucoup de gens disent qu’il est ici illégalement, on va tout regarder », menaçait même le milliardaire, le 1er juillet, en référence à la naissance en Ouganda du jeune homme dont la mère est indo-américaine.
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