- Il y a eu huit fusillades à Nîmes en deux semaines.
- La ville a décidé de mettre en place un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans.
- Il prend effet ce lundi 21 juillet.
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Le 6-9 avec Jean-Baptiste Boursier
Le couvre-feu décrété à Nîmes prend effet ce lundi 21 juillet. À partir de 21 heures, dans les secteurs les plus sensibles de la ville, les mineurs de moins de 16 ans devront rester chez eux, et ce jusqu’à 6 heures du matin. Une mesure de 15 jours « renouvelable si nécessaire
« . Le maire assure qu’il s’agit d’une « mesure préventive destinée à protéger les mineurs [non accompagnés]
, éviter qu’ils soient exposés aux violences en cours, et contenir les tensions
« , a-t-il expliqué dans un communiqué.
« Le couvre-feu vise à protéger les mineurs qui n’ont rien à voir avec le trafic mais aussi ceux, parfois âgés de 12 ou 13 ans, qui sont utilisés par les narcotrafiquants
« , a également expliqué à l’AFP Richard Schieven, adjoint du maire en charge de la sécurité.
Ces mesures sont une réaction aux violences grandissantes dans la ville. En deux semaines, huit fusillades. Mardi 15 juillet, un homme de 19 ans a été retrouvé mort, tué par balles et partiellement calciné, dans un village proche de Nîmes. Selon la procureure de la ville, Cécile Gensac, ce meurtre pourrait « être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois
« .
Jeudi soir, une nouvelle fusillade a terrorisé la ville : s’il n’y a eu aucune victime ni de blessés, « des impacts de balles sur un mur d’immeuble voisin et une porte d’ascenseur
» ont été retrouvés, a indiqué le parquet.
« C’est devenu Chicago. On a peur de sortir. Il y a des habitants qui cherchent à partir
« , a confié une habitante de Nîmes aux équipes de TF1.