Incarnent-ils la renaissance d’un rugby anglais que l’on pensait exsangue ? S’ils ne se considèrent pas comme le porte-étendard de l’Ovalie britannique, les joueurs des Northampton Saints en ont les atours, à l’image de leur jeune troisième ligne Henry Pollock. A tout juste 20 ans, il n’aura fallu que quelques mois à l’exubérant blond au bandeau noir, showman assumé, pour devenir la nouvelle coqueluche du rugby outre-Manche. Celui qui, pour sa première cape sous le maillot du XV de la Rose, à la mi-mars, a inscrit deux essais (en étant remplaçant) face au Pays de Galles, brûle les étapes.
Appelé pour la prestigieuse tournée de Lions britanniques et irlandais, cet été, l’ancien capitaine des moins de 20 ans anglais, sacrés champions du monde en 2024, a surtout été l’un des fers de lance de Northampton dans sa campagne continentale. L’équipe de la ville des Midlands de l’Est, à une centaine de kilomètres au nord de Londres, affronte, samedi 24 mai (à 15 h 45), l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), à Cardiff, en finale de la Champions Cup.
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