Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Automobile : derrière la baisse des ventes de voitures neuves, la robustesse du marché de l’occasion

juillet 1, 2025

Andreï Klepach, économiste russe : « La défense et la sécurité nationale sont aujourd’hui le cœur de notre économie »

juillet 1, 2025

Le Parlement entérine la création d’un délit d’« homicide routier »

juillet 1, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juillet 1, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Sciences et Tech
Sciences et Tech

« Nous avons conçu des machines intelligentes, puis demandé aux médecins d’être encore plus intelligents »

Espace PressePar Espace Pressejuin 3, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

L’intelligence artificielle (IA) est souvent saluée comme la solution aux défis les plus complexes de la médecine moderne. Qu’il s’agisse de prédire des infections chez les prématurés ou de recommander des traitements personnalisés, les outils d’IA promettent plus de précision et d’efficacité. En tant que chercheurs et médecins, nous voyons l’immense potentiel de l’IA. Mais nous constatons aussi un problème croissant : bien que l’IA soit conçue pour alléger la charge des cliniciens, elle pourrait en réalité l’aggraver.

Comme nous l’avons souligné en mars dans un article publié dans le JAMA Health Forum, on demande aux médecins d’accomplir l’impossible. L’IA s’introduit dans les hôpitaux à un rythme que les réglementations ne peuvent pas suivre. Les médecins doivent décider – souvent seuls – quand se fier aux recommandations d’un algorithme et quand les rejeter. Et si le résultat est mauvais, ce sont eux qui en portent la responsabilité.

Des recherches montrent que le public tend à blâmer davantage les médecins qui suivent une recommandation erronée d’IA que ceux qui suivent un avis humain fautif. Les médecins restent perçus comme les décideurs finaux, même lorsque la technologie échoue. Résultat : on demande aux médecins d’évaluer parfaitement la fiabilité d’outils qu’ils n’ont pas conçus et ne peuvent entièrement comprendre, tout en les tenant seuls responsables du résultat.

Lire aussi | Intelligence artificielle et médecine : des promesses et beaucoup de questions

Nous appelons cela le « dilemme surhumain du médecin ». La société attend depuis longtemps des médecins qu’ils soient infaillibles et l’IA ne fait qu’amplifier ces attentes. On demande désormais aux médecins d’interpréter instantanément des résultats algorithmiques, en naviguant entre deux risques constants : les faux positifs (faire confiance à une IA défectueuse) et les faux négatifs (rejeter une IA fiable).

« Boîtes noires »

Les voilà ainsi pris dans un double piège. S’ils suivent l’IA et que celle-ci se trompe, ils peuvent être blâmés pour avoir fait confiance à une machine. S’ils la rejettent et qu’un préjudice survient, ils peuvent être blâmés pour l’avoir ignorée. Cela ajoute de la pression, brouille leur jugement et érode la confiance, tant envers la technologie qu’envers eux-mêmes.

Il vous reste 60.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Les rendez-vous astronomiques à ne pas manquer en juillet

Sciences et Tech juillet 1, 2025

« Monsieur le président de la République, le Palais de la découverte doit rouvrir »

Sciences et Tech juillet 1, 2025

« Nous appelons à la mise en place d’un plan national santé respiratoire structuré, ambitieux et soutenu politiquement »

Sciences et Tech juillet 1, 2025

L’utilisation de ChatGPT pourrait influencer nos capacités cognitives

Sciences et Tech juillet 1, 2025

Jean-Louis Mandel, généticien : « L’interdiction du dépistage préconceptionnel est une exception française »

Sciences et Tech juin 30, 2025

Le dépistage néonatal s’étend en France, pour quoi faire ?

Sciences et Tech juin 30, 2025

Carmat, l’entreprise française qui fabrique des cœurs artificiels temporaires, se déclare en cessation de paiements

Sciences et Tech juin 30, 2025

Les orques se grattent mutuellement le dos avec des algues en guise de gant de crin

Sciences et Tech juin 29, 2025

L’étrange retour du chercheur chinois qui modifiait génétiquement les bébés

Sciences et Tech juin 28, 2025

Actualité à la Une

Andreï Klepach, économiste russe : « La défense et la sécurité nationale sont aujourd’hui le cœur de notre économie »

juillet 1, 2025

Le Parlement entérine la création d’un délit d’« homicide routier »

juillet 1, 2025

Boualem Sansal : « Les juges sont aux ordres d’un pouvoir politique qui se comporte comme un preneur d’otage », estime l’avocat Richard Malka

juillet 1, 2025

Choix de l'éditeur

Les rendez-vous astronomiques à ne pas manquer en juillet

juillet 1, 2025

près de 1 900 établissements scolaires fermés mardi partout en France ; la ville de Paris active le niveau maximal de son plan canicule

juillet 1, 2025

Le bilan contesté de Macquarie, la banque australienne qui investit dans les infrastructures britanniques

juillet 1, 2025

Mimi Marchand condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand

juillet 1, 2025

Dans le plus vieux « cold case » du Royaume-Uni, un nonagénaire condamné à la prison à vie pour le viol et le meurtre d’une femme en 1967

juillet 1, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?