Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

l’armée ukrainienne tente de créer une nouvelle dynamique pour attirer des recrues

juin 7, 2025

La Cour suprême des Etats-Unis déboute le Mexique de son action contre des fabricants d’armes américains

juin 7, 2025

Impact Positif du 7 juin : « Fast Fashion » : enfin une loi de régulation en France

juin 7, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juin 7, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Sciences et Tech
Sciences et Tech

« Nous avons conçu des machines intelligentes, puis demandé aux médecins d’être encore plus intelligents »

Espace PressePar Espace Pressejuin 3, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

L’intelligence artificielle (IA) est souvent saluée comme la solution aux défis les plus complexes de la médecine moderne. Qu’il s’agisse de prédire des infections chez les prématurés ou de recommander des traitements personnalisés, les outils d’IA promettent plus de précision et d’efficacité. En tant que chercheurs et médecins, nous voyons l’immense potentiel de l’IA. Mais nous constatons aussi un problème croissant : bien que l’IA soit conçue pour alléger la charge des cliniciens, elle pourrait en réalité l’aggraver.

Comme nous l’avons souligné en mars dans un article publié dans le JAMA Health Forum, on demande aux médecins d’accomplir l’impossible. L’IA s’introduit dans les hôpitaux à un rythme que les réglementations ne peuvent pas suivre. Les médecins doivent décider – souvent seuls – quand se fier aux recommandations d’un algorithme et quand les rejeter. Et si le résultat est mauvais, ce sont eux qui en portent la responsabilité.

Des recherches montrent que le public tend à blâmer davantage les médecins qui suivent une recommandation erronée d’IA que ceux qui suivent un avis humain fautif. Les médecins restent perçus comme les décideurs finaux, même lorsque la technologie échoue. Résultat : on demande aux médecins d’évaluer parfaitement la fiabilité d’outils qu’ils n’ont pas conçus et ne peuvent entièrement comprendre, tout en les tenant seuls responsables du résultat.

Lire aussi | Intelligence artificielle et médecine : des promesses et beaucoup de questions

Nous appelons cela le « dilemme surhumain du médecin ». La société attend depuis longtemps des médecins qu’ils soient infaillibles et l’IA ne fait qu’amplifier ces attentes. On demande désormais aux médecins d’interpréter instantanément des résultats algorithmiques, en naviguant entre deux risques constants : les faux positifs (faire confiance à une IA défectueuse) et les faux négatifs (rejeter une IA fiable).

« Boîtes noires »

Les voilà ainsi pris dans un double piège. S’ils suivent l’IA et que celle-ci se trompe, ils peuvent être blâmés pour avoir fait confiance à une machine. S’ils la rejettent et qu’un préjudice survient, ils peuvent être blâmés pour l’avoir ignorée. Cela ajoute de la pression, brouille leur jugement et érode la confiance, tant envers la technologie qu’envers eux-mêmes.

Il vous reste 60.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Le carré fantastique, l’énigme maths du « Monde » n° 61

Sciences et Tech juin 7, 2025

TOI-421b, une mini-Neptune à l’atmosphère si particulière

Sciences et Tech juin 6, 2025

Fin de mission pour la sonde Resilience de la société japonaise ispace, après l’échec de son alunissage

Sciences et Tech juin 6, 2025

deux cas mortels récents aux Etats-Unis

Sciences et Tech juin 5, 2025

Une empreinte digitale vieille de 43 000 ans découverte en Espagne

Sciences et Tech juin 5, 2025

« Réespiration », une œuvre pour panser le souffle à la Pitié-Salpêtrière, à Paris

Sciences et Tech juin 5, 2025

Niède Guidon, archéologue découvreuse du « Lascaux brésilien », est morte

Sciences et Tech juin 4, 2025

Comment se crée la chiffonnade de tête de moine… une question de physique

Sciences et Tech juin 4, 2025

Qui se ressemble quantiquement, s’assemble étrangement

Sciences et Tech juin 4, 2025

Actualité à la Une

La Cour suprême des Etats-Unis déboute le Mexique de son action contre des fabricants d’armes américains

juin 7, 2025

Impact Positif du 7 juin : « Fast Fashion » : enfin une loi de régulation en France

juin 7, 2025

« Les aléas climatiques qui s’enchaînent et la spéculation sont à l’origine de la flambée des prix »

juin 7, 2025

Choix de l'éditeur

« Gaza, une guerre coloniale » : inscrire le 7-Octobre et la guerre contre le Hamas dans l’histoire

juin 7, 2025

la numéro un mondiale, Aryna Sabalenka, face à sa dauphine, Coco Gauff, pour un premier sacre à Paris

juin 7, 2025

Pourquoi choisir nous rend malheureux ?

juin 7, 2025

UNOC : un jumeau numérique de l’océan pour mieux anticiper l’avenir des mers du globe

juin 7, 2025

Chloé Barreau, une cinéaste archiviste du sentiment

juin 7, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?