« Alors avocat, le jeune Robert Badinter ne s’assigne qu’une seule mission : défendre la vérité d’un homme. Défendre la justice, défendre l’accusé, quel qu’il soit, quoi qu’il ait fait. Défendre l’homme derrière l’accusé et la dignité que nul ne peut lui ôter. Oui, défendre une certaine idée de la justice qui, pour être exemplaire, doit être impartiale », poursuit Emmanuel Macron afin de parler du combat de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort.
« C’est ce chemin de vie qui mène Robert Badinter à François Mitterrand, dont il est un compagnon de route, fidèle. C’est à lui et à lui seul que le premier président socialiste de la Ve République confie la tâche ultime : obtenir l’abolition de la peine de mort. Face à une opinion rétive, Robert Badinter, au-delà des rangs de la gauche, a su convaincre des parlementaires de la droite et du centre de voter en faveur de l’abolition. La loi fut promulguée voilà quarante-quatre ans. Ce combat, pourtant, n’est pas terminé et, jusqu’au bout, il continua et nous continuerons de le porter jusqu’à l’abolition universelle. Pour Robert Badinter, chaque jour, devant nous doit être un 9 octobre », abonde Emmanuel Macron.