En Bretagne, une femme a été infectée par le nouveau variant du Mpox, appelé auparavant la variole du singe.
Le CHU de Rennes a conclu que la patiente contaminée n’a probablement pas transmis le virus autour d’elle.
Mais que sait-on précisément de cette maladie ?
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Le 20H
Une visite chez son médecin a tout changé. Quelques jours avant Noël, une trentenaire bretonne s’inquiète après une poussée de boutons. Son généraliste l’adresse alors au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Rennes : « C’est une patiente qui a présenté des lésions, on appelle ça des vésicules », explique dans le sujet du 20H de TF1 Pierre Tattevin, chef du service infectiologie au C.H.U. de Rennes.
En termes d’aspect, « ça ressemble un petit peu aux boutons de la varicelle après avoir été en contact avec quelqu’un qui revenait du Congo et elle a guéri progressivement toute seule. On est en fin de course de ces lésions qui ont bien cicatrisé », dit-il.
Un vaccin efficace existe
Cette femme, qui préfère rester anonyme, a contracté le Mpox, aussi appelé Monkeypox, la variole du singe. Un virus venu d’Afrique qui touche désormais l’Europe. En France, on a compté plus de 200 cas d’un autre variant l’an passé. Celui identifié à Rennes touche surtout des adultes, par contact cutané notamment. Avec comme symptômes la fièvre et les lésions sur les mains, les pieds et les zones les plus contagieuses, les muqueuses lors de relations intimes.
Les personnes qui sont les plus exposées sont celles qui, précise l’infectiologue Anne-Claude Crémieux, « ont des rapports sexuels avec plusieurs partenaires et souvent dans un cadre de rapports sexuels anonymes ». C’est celles-là qu’on protège par la vaccination. Un vaccin efficace existe et la France en dispose pour pouvoir protéger également les immunodéprimés, les femmes enceintes et surtout les voyageurs, en particulier ceux qui se rendent en Afrique.
À Rennes, le CHU a mené l’enquête. Conclusion, la patiente contaminée n’a probablement pas transmis le virus autour d’elle. Mais à l’avenir, les infectiologues s’attendent à recenser d’autres cas en France, même peu nombreux comme chez nos voisins européens.