À quelques jours des vacances d’hiver, de nouveaux trains Ouigo viennent d’être mis en circulation.
Si de l’extérieur, ils ne semblent pas très différents, à l’intérieur, les couleurs ont quelque peu changé, tout comme la disposition de sièges ou l’emplacement des bagages.
Le 20H de TF1 vous emmène à bord.
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Le 20H
Nous avons embarqué à bord d’un nouveau Ouigo. À l’intérieur, il est plus bleu et moins rose que l’ancien. « J’ai l’impression de monter dans un bonbon, c’est stylé », s’amuse une femme interrogée par le 20H de TF1, dans le reportage visible en tête de cet article.
Des sièges un peu plus fins, des aménagements repensés. Résultat : 9 places de plus par rame. Un coin pour accrocher les vélos et un petit truc en plus que vous étiez nombreux à demander : « des prises électriques », répond un passager. Effectivement, désormais, chaque siège aura sa prise individuelle.
Bientôt davantage de Ouigo en circulation
Notre équipe a pu se rendre dans le technicentre de la SNCF à Bischheim, dans le Bas-Rhin. C’est là que les vieilles rames de TGV sont désossées pour être transformées en Ouigo. « Les stores, on va les garder. À l’inverse, les sièges – on le voit, ils ont une quinzaine d’années – ils sont démontés, ils sont mis dans la benne à côté et sont envoyés chez quelqu’un pour être recyclés », détaille Hervé Maetz, directeur du projet Tango (nouveau Ouigo) au sein du groupe SNCF.
L’entreprise souhaite caser plus de sièges dans les Ouigo, afin de maintenir des prix très bas. Pour cela, il faut ruser. Ainsi, l’espace bagage ne se trouve plus qu’aux entrées et aux sorties. Côté services, toujours pas de voiture-bar, mais un coin salon pour se dégourdir les jambes.
Aujourd’hui, 2 TGV sur 10 sont des Ouigo. La SNCF veut passer à 3 sur 10 d’ici 2030. Tout cela sans faire monter les prix. « Le but c’est, en proposant beaucoup plus de places et des prix attractifs, d’inciter des gens qui n’auraient pas forcément pris le train à le prendre et éventuellement à laisser leur voiture au garage », résume Marie-Hélène Poingt, rédactrice en chef du magazine La Vie du rail.
Il s’agit aussi d’occuper le terrain face à la concurrence qui arrive. L’italien Trenitalia et l’espagnol Renfe s’installent doucement sur le réseau ferroviaire français. La SNCF propose donc plusieurs offres pour satisfaire aussi bien les demandeurs de prix bas que les amoureux du confort.