Les relations tourmentées avec le partenaire chinois et les effets désastreux du changement climatique sur la région, en première ligne face à la montée des eaux, ont occupé les réunions officielles. Mais dans les couloirs du 54e Forum des Iles du Pacifique (FIP), qui se tenait du 8 au 12 septembre à Honiara, aux îles Salomon, c’est le dossier néo-calédonien qui a fait l’objet d’un intense lobbying.
Représentant officiellement la Nouvelle-Calédonie, membre à part entière du FIP depuis 2016, le président du gouvernement néo-calédonien, le non-indépendantiste Alcide Ponga, n’avait pas caché avant son départ son intention de profiter de ce rendez-vous annuel pour faire la promotion de l’accord de Bougival. Avec l’espoir d’obtenir la mention de l’accord dans la déclaration finale du sommet, voire dans le rapport rédigé par la mission d’observation conduite par le FIP en Nouvelle-Calédonie en octobre 2024, en cours de finalisation.
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