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Trois jours après la visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, la présidence annonce la fin de l’état d’urgence dans le territoire.
Toutefois, des renforts supplémentaires vont être envoyés sur place pour restaurer l’ordre.
Le président a rappelé que « la levée des barrages est la condition nécessaire à l’ouverture de négociations concrètes et sérieuses ».
Fin de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. Dans un communiqué envoyé par l’Élysée, dimanche 26 mai, Emmanuel Macron annonce qu’il ne reconduirait pas « pour le moment », l’état d’urgence en vigueur sur le territoire. « Celui-ci ne sera pas prolongé et prendra fin lundi à 20h » (heure de Paris), a indiqué la présidence. Une décision prise pour « permettre les réunions des différentes composantes du FLNKS (indépendantistes, NDLR) et les déplacements sur les barrages des élus ou responsables en mesure d’appeler à leur levée ».
Cette annonce intervient trois jours après le retour du chef de l’État de Nouvelle-Calédonie, alors que la situation reste tendue. « Le président de la République félicite les forces de sécurité intérieure engagées sur place », souligne le communiqué qui précise que, pour maintenir l’ordre sur le territoire, des renforts supplémentaires allaient être envoyés. « Dans les prochaines heures, sept unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 gendarmes mobiles » seront envoyés en renfort, indique le document. Au total, plus de 3500 forces de sécurités intérieures sont ainsi présentes dans le Grand-Nouméa et en Nouvelle-Calédonie.
Emmanuel Macron redit également son « soutien aux victimes des violences et aux familles des personnes décédées, notamment les deux gendarmes tués dans l’exercice de leurs fonctions ». Il condamne par ailleurs « les barrages et les pillages ». « Ces violences ne peuvent pas prétendre s’inscrire dans une action politique légitime », affirme le président qui redit « sa confiance dans la capacité des élus à rétablir le dialogue » avant de rappeler que le levé des barrages est la condition nécessaire à l’ouverture de négociations concrètes et sérieuses sur la réforme contestée du corps électoral.