Après des années de brouillard politico-économique des deux côtés de la Manche, le prochain défi britannique d’EDF se précise. Le groupe public français a confirmé son intention de détenir environ 12,5 % des deux futurs réacteurs de la centrale nucléaire de Sizewell C, dans le Suffolk, sur la côte est de l’Angleterre.
EDF l’a officialisé par communiqué, mardi 8 juillet, à l’occasion de la visite du président de la République Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Pour entrer au capital de la future centrale, le groupe prévoit un investissement d’un « montant maximum de 1,1 milliard de livres sterling » (environ 1,3 milliard d’euros), sachant que cette somme comprend les quelque 650 millions d’euros déjà fléchés depuis 2018. D’un point de vue opérationnel, l’électricien français sera par ailleurs chargé de la construction de ces deux réacteurs, qui n’a toujours pas commencé.
Pour autant, la décision finale d’investissement se fait encore attendre. Actionnaire majoritaire, le gouvernement britannique espère y parvenir durant l’été. En place depuis 2024, le premier ministre travailliste, Keir Starmer, n’a de cesse de prédire un « âge d’or » pour l’industrie nucléaire au Royaume-Uni, promettant de l’électricité bas carbone en grande quantité. « Il n’y aura plus d’hésitations ni de retards concernant Sizewell C », déclare M. Starmer.
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