Après deux semaines de pause, les négociations officielles sur le dossier nucléaire entre l’Iran et les Etats-Unis doivent reprendre, vendredi 23 mai, à Rome, par l’entremise du sultanat d’Oman. Comme chaque fois ou presque, le rendez-vous est précédé d’un moment de tension. Cette fois, c’est le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, qui a mis en garde, jeudi 22 mai, contre une éventuelle attaque israélienne contre les sites nucléaires, en cas de compromis ou d’échec des négociations. Le gouvernement américain serait considéré comme « partie [à ces opérations] et juridiquement responsable », a prévenu le chef de la diplomatie iranienne dans un courrier au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Malgré tout, les discussions semblaient s’accélérer ces dernières semaines. Lors de sa tournée dans le Golfe, du 13 au 16 mai, le président américain, Donald Trump, a multiplié les déclarations laissant entrevoir la possibilité d’un accord. Les Iraniens « ont une proposition », a-t-il déclaré aux journalistes à bord d’Air Force One, alors qu’il quittait Abou Dhabi, vendredi 16 mai, pour retourner à Washington. « Ils savent qu’ils doivent agir vite, sinon quelque chose de grave va se produire. »
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