Le 19e rapport annuel sur le niveau de sûreté des installations nucléaires en fonctionnement en France, présenté jeudi 22 mai devant les députés et sénateurs de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, était le premier signé de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). Cette structure est issue de l’absorption, le 1er janvier, de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Comme les années précédentes, le rapport de 2024 fait état d’un bilan globalement « satisfaisant » pour le parc nucléaire français en activité. Principal événement marquant de l’année écoulée : la mise en service de l’EPR (réacteur pressurisé européen) de la centrale normande de Flamanville (Manche), le 57e réacteur français en fonctionnement, après douze ans de retard et de nombreux surcoûts. L’ASN a délivré son autorisation de mise en service le 7 mai 2024, pour le chargement du combustible. Une étape suivie de la première réaction nucléaire en chaîne, le 3 septembre, puis de la première connexion au réseau électrique français, le 21 décembre.
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