L’événement tombait à point nommé pour Nvidia. Bousculé par une nouvelle concurrence asiatique, l’empereur des puces destinées à l’intelligence artificielle (IA) a profité de sa conférence annuelle destinée aux développeurs pour réaffirmer sa suprématie dans le secteur. Une mise au point qui s’est déroulée lors de la très attendue « Keynote », tenue par son fondateur et dirigeant, Jensen Huang, mardi 18 mars, point d’orgue de la « GTC, GPU Technology Conference », qui se déroule du 17 au 21 mars.
Parmi les annonces marquantes, la présentation de la Blackwell Ultra, une version améliorée de sa « superpuce » Blackwell, dévoilée il y a un an, et qui suscite une demande « incroyable », selon le patron. Sur sa feuille de route, le natif de Taïwan a également vanté les propriétés de sa future carte graphique (GPU), la « Vera Rubin », baptisée du nom d’une l’astronome américaine « qui a découvert la matière noire » et sera commercialisée en 2026.
Et d’autres occasions se présentent déjà pour Nvidia. « L’IA progresse à une vitesse fulgurante », a estimé M. Huang, soulignant que « les agents d’intelligence artificielle [qui effectuent des tâches spécifiques de manière autonome sans intervention humaine] et l’IA physique [ouvrent] la voie à la prochaine vague d’IA qui révolutionnera les plus grands secteurs ».
Il vous reste 59.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.