- La vague de chaleur qui s’abat actuellement sur la France touche aussi le reste de l’Europe.
- Aux quatre coins du vieux continent, les records pour un mois de juin tombent.
- Espagne, Portugal, Italie, Angleterre… Le JT de TF1 vous montre les images.
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La France face à une canicule d’une « ampleur inédite »
Un soleil de plomb. En Espagne, comme en France, le mercure s’envole. Ce lundi 30 juin, il faisait déjà 31°C à Séville dès 9h du matin. « En sortant de la voiture, on a même les yeux qui piquent tellement la chaleur est vive »
, affirment Patrick et Cathy, touristes français rencontrés par une équipe de TF1 dans le reportage du JT visible ci-dessus. Même son de cloche du côté de Philippe et Martine, un couple de Bretons désorienté par cette poussée des températures. « C’est quand même très chaud par rapport à la région d’où on vient. L’après-midi, on reste tranquille à l’hôtel et on ressort le soir »
, lance le touriste.
Samedi déjà, 46°C avaient été enregistrés à Huelva, dans le sud du pays, battant un record pour un mois de juin vieux de… 60 ans, selon l’agence météorologique nationale (Aemet). « Dimanche a été le 29 juin le plus chaud dans l’ensemble de l’Espagne depuis au moins 1950 »
, précise le service.
« Difficile à supporter »
Chez le voisin portugais, l’alerte rouge a été déclenchée dans plusieurs régions, comme à Lisbonne. Le thermomètre a déjà atteint, dimanche, 46,6°C à Mora, à une centaine de kilomètres de là. Une marque qui constitue également un record pour un mois de juin depuis le début des relevés. Tous les moyens sont bons pour se protéger d’une température étouffante. « La canicule est particulièrement costaude cette année, difficile à supporter »
, témoigne un homme rencontré dans les rues de la capitale. Boire, et boire régulièrement devient une nécessité absolue.
Un peu plus au nord-est, le ministère italien de la Santé a placé 17 villes à travers le pays, dont Rome, Milan, Florence et Vérone, en alerte rouge. La Botte « connaît une des plus fortes vagues de chaleur de l’été »
qui, de surcroît, est marquée par sa durée particulièrement longue, note auprès de l’AFP l’expert Antonio Spano, fondateur du site spécialisé ilmeteo.it.
Sur la place Saint-Pierre, à Rome, touristes et fidèles s’empressent de remplir leur gourde. D’autres optent pour des visites en intérieur. « Si on arrive à réserver quelques musées et qu’on a la possibilité d’avoir l’air conditionné, alors c’est supportable »
, souligne un jeune homme interrogé face à notre caméra. Aux abords des sites touristiques, des ambulances ont été prépositionnées, tandis que les piscines sont gratuites pour les plus de 70 ans.
Plus rare, et donc sans doute aussi plus notable, le Royaume-Uni aussi est également touché par cette vague de chaleur. Une alerte orange a été émise dans cinq régions d’Angleterre, dont Londres. Cela n’empêche pas que, près du palais de Buckingham, les gardes royaux restent fidèles au poste, avec leur bonnet en poils d’ours, même sous 30 degrés.
Pour rappel, pas moins de 84 départements français se trouvent en alerte canicule ce lundi 30 juin, un record absolu depuis la création de cet indicateur. Localement, le mercure pourrait dépasser les 40 degrés Celsius. Une telle extension géographique, « c’est du jamais vu »
, martèle la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Et c’est parti pour durer, la vague de chaleur devant se poursuivre jusqu’en milieu de semaine.