- La Haute-Garonne fait partie des dizaines de départements placés ce samedi en vigilance orange canicule par Météo-France.
- À Toulouse, le mercure dépasse les 40°C depuis plusieurs jours.
- La municipalité envisage des mesures pour rafraîchir la ville.
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La France touchée par une nouvelle canicule exceptionnelle en 2025
Toulouse étouffe sous la fournaise. Alors que la Haute-Garonne compte parmi les dizaines de départements placés ce samedi 16 août en vigilance orange canicule par Météo-France – une alerte maintenue dimanche -, les organismes des habitants de la Ville rose sont sursollicités. Rencontrée par l’équipe du 20H de TF1, Micheline a transformé son parapluie en ombrelle pour faire face à cette canicule qui n’en finit plus. « Demain, je crois que je ne sors plus »
, confie-t-elle. Toulouse a vécu, ce samedi, sa neuvième journée à plus de 40°C.
« Une chaleur très pénible, humide »
Les Toulousains sont exaspérés par cette vague de chaleur. « Ça fait plus d’une semaine et on aimerait bien que ça s’arrête, parce qu’on ne peut pas dormir la nuit »
, s’insurge une habitante. Au micro de TF1, une autre femme déplore que ces températures extrêmes « nous compliquent les vacances et la vie »,
tandis qu’une autre encore affirme qu’il s’agit là d’une « chaleur très pénible, humide »
. « On suffoque »
, souffle-t-elle.
Le thermomètre en ébullition ne devrait pas baisser avant mardi, au plus tôt. Certains n’ont pas la chance de pouvoir s’abriter, comme Arnaud, sans domicile fixe. « Passer huit heures sur le trottoir avec cette chaleur, des fois, c’est vraiment compliqué. Je me retrouve souvent à aller à la fontaine, à me tremper entièrement, sinon, ce n’est pas vivable »
, confie le jeune homme.
Des façades d’immeubles bientôt moins sombres ?
Dans la ville, les rues sont brûlantes et les sols crépitent au pied des platanes, qui perdent déjà leurs feuilles par dizaines. « Avec la sécheresse, il y a certaines essences d’arbre qui font chuter une partie de leurs feuilles un peu plus tôt »
, explique Clément Riquet, conseiller municipal délégué (SE) de Toulouse chargé des jardins, des espaces verts, de la biodiversité et des jardins partagés.
Les parcs publics ouverts exceptionnellement jusqu’à 23h ne suffisent pas à rafraîchir la ville. La municipalité compte végétaliser cinq hectares par an et revoir les pigments utilisés pour les façades de ses immeubles. « On ne veut évidemment pas une ville qui soit trop sombre, qui accumule la chaleur et qui la ressort la nuit. Au contraire, on veut une ville un petit peu plus claire »
, souligne Clément Riquet.
À 18h ce samedi, le mercure affichait toujours 39°C dans une piscine municipale toulousaine. L’entrée y est passée de 3,40 euros à 1 euro pour permettre à tous de se rafraîchir. Depuis vendredi, 4.000 à 6.000 personnes se pressent chaque jour dans ce centre aquatique.