- Le thermomètre va descendre en dessous de zéro dans la quasi-totalité du pays ce samedi. Ceux qui ont oublié de faire réviser leur chaudière ont saturé d’appels les professionnels. Mais ces derniers sont dans l’incapacité de répondre à toutes les demandes ces derniers jours.
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Depuis l’arrivée des températures hivernales, la petite entreprise de Jérôme Schlappi, plombier chauffagiste dans l’Oise, tourne à plein régime. « Plus on va avoir des températures froides qui vont arriver, des périodes froides, plus les chaudières vont être sollicitées, donc il y a plus de pannes qui arrivent au moment où il y a les grands froids »,
explique ce dernier dans le reportage en tête de cet article.
Au total, cet entrepreneur est sollicité pour une douzaine d’interventions par jour, comme lors de notre tournage sur une chaudière installée il y a 40 ans tombée en panne au redémarrage. La réparation presse, les radiateurs ne fonctionnent plus chez la cliente. « Il faut intervenir dans la journée, on n’a pas le choix. C’est surtout pour le confort, que les clients n’attendent pas une semaine avant d’être dépannés, le but c’est ça »,
lance-t-il.
Difficile de répondre à toutes les demandes
Les artisans sont débordés, partout où le froid s’installe, y compris dans la région nantaise. « Ce matin, je pense qu’on a à peu près une centaine d’appels »,
explique Amélie Gouy, responsable SAV au sein de « Confort Energies » (Saint-Herblain), qui échange au téléphone avec Marie-Claude, dont la chaudière est tombée en panne jeudi.
Cette dernière a réussi à obtenir un dépannage dans les 24 heures. Après une demi-heure de travail, les radiateurs chauffent à nouveau. Un soulagement, alors que dehors, le mercure ne dépasse pas 9 degrés. « On était vendredi, donc je me suis dit qu’il fallait absolument qu’ils viennent aujourd’hui, parce qu’il y a le week-end derrière et ça va faire long »,
se réjouit cette cliente.
Tous n’auront pas sa chance, selon un représentant des artisans du bâtiment qui assure, qu’il sera très compliqué de répondre à toutes les demandes urgentes. « Les aléas font que des fois, sur une ou deux journées, on n’a pas la possibilité technique humaine de tout assumer. Malheureusement, il faut mettre un chauffage provisoire une journée ou deux. Il faut comprendre qu’on ne peut pas être partout en même temps »,
explique Matthieu Lefebvre, plombier-chauffagiste au sein de l’établissement AHC et président de la Capeb de l’Oise.
Pour ne pas sursolliciter votre système de chauffage lors des grands froids et limiter les risques de panne, les professionnels recommandent de ne pas dépasser 19 degrés au thermostat.










