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Monde

« On ne peut pas partir dans le néant »

Espace PressePar Espace Pressemai 20, 2025
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Le visiteur perdu dans la campagne gasconne voit à peine la centaine de maisonnettes alignées au bord du Lot, et ce panneau rétro à la graphie très « IVe République » : « Cité d’accueil des Français d’Indochine » (CAFI). Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne), environ 6 500 habitants, abrite ici un morceau d’histoire méconnu. Qui se souvient des enfants d’Indochine, précipités dans les avions-cargos et les bateaux, après la défaite de Dien Bien Phu, dans le nord de l’actuel Vietnam, le 7 mai 1954 ? Eux se nomment les « premiers décolonisés de l’empire », lorsque la République française évacua à la hâte ses 44 000 ressortissants des colonies d’Extrême-Orient. Joseph, Gilberte, Daniel, Suzanne, Henri, Claudine, Raoul, Marie-France… Ils portent tous des prénoms français, des traits venus d’Asie et la douceur du vietnamien dans leur parler.

Lire aussi le témognage (2024) | Article réservé à nos abonnés Bataille de Diên Biên Phu : des vétérans témoignent

A partir de 1956, quelque 6 000 de ces rapatriés ont vécu dans des camps militaires à l’abandon, dans la Vienne, l’Allier et donc le Lot-et-Garonne. Celui de Sainte-Livrade, le plus grand, s’est, durant des années, perpétué en un « petit Vietnam » administré comme aux temps des colonies. Les témoins de l’époque, que Le Monde a pu rencontrer, ici ou ailleurs en France, ont conservé nombre de télégrammes et de fiches administratives jaunis, mais aussi des souvenirs brumeux de villas coloniales à Hanoï et de plantations d’hévéas dans les plaines du Sud. Une mémoire douloureuse et ambivalente, qui résonne dans le climat politique actuel de rejet de l’étranger et de doutes sur l’identité du pays.

Les rapatriés d’Indochine ont toujours cultivé une pudeur sur la désillusion et le déclassement social au bout du voyage, avant une intégration discrète et laborieuse – et souvent, le silence. « Mais ce passé ressurgit à un moment ou à un autre. C’est un refoulé qui remonte », murmure un ancien du camp, Henri Cazes, le regard noisette et les rides de ses 78 ans. Comme cet ancien professeur de philosophie, qui fut par la suite commandant de police en région parisienne, les enfants des bateaux de 1956 ont maintenant de 70 à 80 ans. Ils font face aux questions de la troisième génération, celle des trentenaires, en quête d’informations et de vérité sur ce passé. Alors, pour corriger l’injustice et apporter leur pierre au roman national, les « anciens » racontent…

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