- Jeudi 9 octobre, Robert Badinter entrera au Panthéon le jour de l’anniversaire de l’abolition de la peine de mort.
- La cérémonie, à laquelle la veuve de l’ex-ministre a été associée, débutera aux alentours de 19h et devrait durer 1 heure.
- Les célébrations ont débuté dès ce mercredi, par une veillée funèbre organisée au Conseil constitutionnel.
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La panthéonisation de Robert Badinter
Avant l’hommage de la nation, l’hommage des Français. Décédé en 2024, l’ancien ministre de la Justice Robert Badinter entrera au Panthéon le 9 octobre 2025. Mais les célébrations ont déjà débuté ce mercredi par une veillée funèbre organisée au Conseil constitutionnel, juridiction que Robert Badinter présida de 1986 à 1995, comme on peut le voir dans le reportage en tête d’article.
Le public peut se recueillir devant son cercueil depuis la fin de l’après-midi, jusqu’à minuit ou 1h du matin, puis de nouveau le 9 octobre à partir de 10h et jusqu’à 15h ou 16h. Jeudi, il rentrera dans la demeure des grands hommes et des grandes femmes au cours d’une cérémonie d’une heure ouverte au public à suivre en direct sur TF1, LCI et TF1Info et dont chaque détail a été choisi par son épouse Elisabeth.
Il sera aux côtés de L’abbé Grégoire, Condorcet et Monge
Avocat, fils de déporté, garde des Sceaux… Cette panthéonisation couronne une série de combat dont bien sûr le plus symbolique : l’abolition de la peine de de mort. Le 17 septembre 1981, il prononça un discours resté célèbre. « Un talent exceptionnel, un humaniste fantastique qui prend la parole et qui vous fait venir la chair de poule »
, se souvient Claude Bartolone, alors jeune député socialiste et qui vibre encore à l’évocation de ce plaidoyer pour la fin d’une justice meurtrière.
Pour son combat humaniste et universaliste Robert Badinter trouvera sa place dans la crypte du Panthéon aux côtés de L’abbé Grégoire, Condorcet et Monge. Son nom sera fraîchement gravé dans le caveau des révolutionnaires de 1789. « Ce sont des figures qui ont défendu à l’époque l’abolition de la peine de mort. Ils seront face à face »
, explique Barbara Wolffer, administratrice du Panthéon. Une reconnaissance éternelle.