La répression, mais aussi la prévention. Un peu plus d’un mois après le meurtre au couteau, le 25 janvier à Paris, d’Elias, 14 ans, par deux autres mineurs âgés de 16 et 17 ans, la Préfecture de police a présenté, mardi 4 mars, un plan de prévention contre le port des armes blanches chez les mineurs. Ce plan, porté également par le rectorat, la mairie, le parquet et la Protection judiciaire de la jeunesse de Paris, vise à enrayer un phénomène loin d’être encore massif mais qui inquiète les autorités.
Alors que la part des mineurs mis en cause dans la délinquance est en forte baisse (21 % en 2019 contre 10 % en 2024) selon Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, le nombre d’armes blanches saisies augmente − il est passé de 6 000 à 6 500 entre 2023 et 2024 − et l’âge moyen des mineurs impliqués dans les rixes est en baisse : il est passé en un an de 17 à 16 ans. Et le nombre de ces rixes a doublé en un an, passant de 13 à 26 sur l’agglomération parisienne et la petite couronne, occasionnant six décès en 2024, dont deux dans Paris intra muros.
Il vous reste 71.65% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
